Le 26 juin 2024, une employée ivoirienne de la Banque mondiale a été arrêtée à l’Aéroport international de Washington par le Federal Bureau of Investigation (Fbi).

Identifiée par les initiales D. A., elle est accusée d’avoir emmené sa fille des États-Unis, où elle réside séparée de son époux, pour la conduire à Abidjan. Après avoir laissé l’enfant en Côte d’Ivoire, elle était sur le point de revenir aux États-Unis sans en informer son
mari, avec qui elle est en instance de divorce. Celui-ci a actuellement la garde temporaire de leur fille. L’arrestation de D. A. repose sur des accusations de violation de la loi américaine relative à l’enlèvement international d’enfants, connue sous le nom de « International Parental Kidnapping Crime Act » de 1993. Cette loi prévoit des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pour les personnes reconnues coupables de tels actes. Les autorités américaines
ont exigé le retour immédiat de l’enfant à Washington pour poursuivre l’enquête. D. A. a été entendue par le Tribunal du District Est de Virginie, qui a ordonné sa libération sous conditions. Toutefois, son passeport et ses documents de voyage ont été confisqués, lui
interdisant ainsi de quitter Washington. En raison de la complexité et des implications internationales de cette affaire, les enquêteurs du Fbi devraient se rendre à Abidjan dans les jours à venir pour poursuivre leurs investigations. Une collaboration étroite entre les autorités américaines et ivoiriennes sera nécessaire pour résoudre ce dossier sensible, qui pourrait avoir des répercussions diplomatiques.

La situation de D. A. reste précaire, alors que les démarches judiciaires suivent leur cours. En attendant, les développements de cette affaire seront suivis de près, tant aux États-Unis qu’en Côte d’Ivoire, où la question de l’enlèvement international d’enfants suscite une attention particulière.

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